Bienvenue abord !
Pour tous ceux qui veulent suivre mes escales dans les mers du Sud.
Votre capitaine, Michel

voilieretoiledusud@gmail.com

vendredi 20 janvier 2012

30 heures en solitaire sur le Golf du Mexique


Il est 6 heures 30, le soleil se lève sur Marathon. Je me détache du mooring où je suis amarré depuis 2 mois, direction la marina Hemingway près de la Havane a Cuba. Le défi que je me suis fixé c’est de faire le trajet sans escale en 30 heures en solitaire.



La météo est exceptionnelle pour traverser le Golf du Mexique et a mon arrivée a Cuba le vent sera Sud-est, donc l’idéal pour entrer a la marina.



WOW quel merveilleuse sensation de se retrouvé à nouveau en route, je me sens en parfait contrôle sur mon bateau. A la sortie du bassin de Marathon, il y a des centaines voir des milliers de crabe pot décimés partout dans les voies navigables jusqu'à Key West. Il y en a tellement que par endroit je dois faire du slalom entre pour les éviter.



Une mer d’huile…… j’ai navigué jusqu'à Key West au pilote automatique, vue que je suis seul sur le bateau, c’est avec lui que j’ai fait la conversation, je l’ai baptisé Roger. Rendue à Key West j’avais le choix d’arrêter pour y faire escale ou continuer, vu que la fenêtre météo est belle mais très courte, si je reste a Key West je devrai rester a l’ancre dans l’attente de la prochaine et cela peux prendre une a deux semaines. Donc la décision est prise je continue vu que Roger ne c’est pas objecté, hi hi hi.



À Key West l’eau est d’un bleu extraordinaire, je vous ai mi une photo. Il faut dire qu’à  Key West tout déversement est interdit, non seulement des eaux usé provenant des toilettes, mais aussi les eaux noir provenant des lavabos.



Afin de ne pas rater La Havane dans ma traversé du Golf du Mexique, je doit me rendre le plus a l’Ouest possible pour contrer le courant du Golf Stream qui me fera dérivé d’une centaine de kilomètre vers l’Est pendant ma traversé qui prendra 20 heures. L’autre défi c’est 30 heures sans dormir, car il y a une circulation martine dans le détroit de Floride qui nécessite une vigilance, car il n’est pas évident que les gros cargos de me voir, j’ai un réflecteur radar mais il n’y a pas de chance à prendre.



Il est 14 heures 30 et mon objectif est d’atteindre le Golf du Mexique vers 17 heures 30, en empruntant le South West Channel qui fait comme une diagonale jusqu'au récif de corail.



Il est 17 heures quand j’arrive à l’extrémité du South West Channel, ma bonne étoile me suit toujours car le Golf du Mexique qui s’étend devant moi à perte de vue est d’un calme incroyable. Il faut dire qu’une légère brise souffle du nord de un a deux nœuds. Je change mes cartes électroniques de mon GPS, pour y introduire les cartes des Antilles et j’y trace ma route, l’une des lignes vers la havane et l’autre jusqu'à la Bahia de Honda de Cuba qui est l’angle de dérive que j’ai au préalable calculé sur les cartes papier. Donc tout est prêt et s’amorce la traversé du Golf du Mexique et du Golf Stream. Il faut le faire ! 20 heures de navigation de nuit où les conditions météo peuvent ce détériorer, ce plan d’eau n’a pas une bonne réputation où des centaines de navires ce sont échoué sur ces côte ou on couler à pic par 4000 pieds corps et biens.



Qu’elle merveilleuse nuit étoilé, un ciel comme on n’en voie plus dans nos région civilisé. La lune n’y est pas donc le bateau est plongé dans un noir intense et aucune lumière de visible. Être seul sur un bateau comme celui-ci a ces défi, car tout doit être organisé a l’extérieur au poste de pilotage sans pouvoir entrer a l’intérieur, même si la mer est calme, une houle venant du Sud-est fais osciller de bateau rendant impossible l’utilisation du pilote automatique, lorsqu’on l’installe il fait osciller le bateau davantage, désoler Roger je doit te débrancher….on reprendra nos conversation plus tard….hi hi hi, je serai trop occuper a tenir la barre pendant 20 heures.



Comme prévue au petit matin apparais à l’horizon les premières lumières de Cuba, les feux de navigation bordant le récif de corail sont les premières lueurs qui m’accueillent. Et peu à peu le jour ce lève. Mais j’ai encore 5 heures à naviguer avant mon arrivée qui est prévue pour 9 heures 30. Mes paupières à de multiples reprisent se ferme pour dormir et aussitôt la barre me réveille, le voilier changeant de cap la fait bouger…….sa doit être cela faire corps avec son navire.



L’entrée de la marina se dessine devant moi, je trouve la bouée de l’entrée du chenal, qui soit dit en passant est très bien balisé. Car tous les écrits que j’ai lus m’avais préparé au pire et il faut le dire n’est pas justifié. Le récif de corail est délimité par 4 poteaux très visibles, il y a plus d’eau du côté des bouées verte. Mais 13 pieds d’eau sous la quille n’inquiéteront personne. Au bout du canal à gauche ce trouve le quai de la Gorda ou s’amorce les procédures d’entré du pays.



S’il y a une qualité importante lorsqu’on entre a Cuba c’est la patience, car premièrement vous avez la visite du médecin qui vient vous poser des questions sur votre santé. Et lorsque je sors mon sac de palette de chocolat, vous savez ces petites tablette d’un pouce sur ¾ de pouces…….j’en ai un gros sac bien plein……il arrête de me poser ces question je lui dis d’en prendre pour ces enfants….il me libère car ma santé est bonne. Ensuite j’ai la visite d’une vétérinaire accompagnée de son assistant qui inspecte toute la nourriture, compte le nombre d’œuf que j’ai dans mon frigidaire, compte le nombre de galette de dinde achée congelé que j’ai, me demande mon dernier port et me pose de multiple questions……je sors mes chocolat……la vétérinaire adore les chocolat et lui dit d’en prendre pour ses enfants……et me libère. Ensuite c’est la police, ils sont trois qui inspectent le bateau et recommence la série de questions et de questions et de questions, je sorts de bonnes bières froides, cela détend l’atmosphère et ils me libèrent après avoir tout ouvert à la recherche de drogue. Ensuite le bateau est inspecté par un chien renifleur…..malheureusement il n’aime pas la bière et mes chocolats. Et pour terminer j’ai la visite du fonctionnaire qui délivre le visa d’entrée, me demande si j’ai une assurance voyage et un cadeau en argent…..et aussitôt le visa est émis. Finalement mon sac de chocolat est vide et j’ai passé la douane. Qu’elle pays!…….mais les gens sont tellement sympathiques, gentils et accueillants. Imaginé passer la douane en partageant de la bière et du chocolat avec les douaniers. C’est un pays merveilleux.



Une fois les formalités effectuées, j’ai rendez-vous avec le maître du port. Après avoir accosté le voilier, ils étaient au moins une demi-douzaine à aider à attacher le bateau au quai, le maître du port monte à bord, et les questions recommencent, on me fait signer un contrat et en quittant je lui donne 2 bières et il me demande des cadeaux pour sa demi-douzaine d’acolytes.



Le pays est merveilleux, les gens sympathiques….il sont pauvres et ils aiment bien les cadeaux je les comprends. Je décide donc de m’installer ici à la marina d’Hemingway en permanence.



Mon prochain objectif est de trouver une école d’espagnol……..



Voici quelques photos.
Key West

Golf du Mexique

Lever du soleil sur Cuba

Marina d'Hemingway

Etoile du Sud au levé du jour

vendredi 13 janvier 2012

Marathon à la marina Heningway

Je sens qu’il faut bouger. Je suis donc en plein préparatif pour quitter Marathon pour la marina Hemingway prêt de La Havane a Cuba. Ce qu’il y a de spécial dans ces préparatifs, c’est que le canal d’entrer de la marina est très étroit et de chaque cotés il y a un ban de corail où régulièrement des bateaux s’échoues pour l’avoir manqué. Il est fortement suggérer de ne pas entrer de nuit car les lumières de l’enlignement ce confondent avec celle de la ville toute proche. Aussi de jours il est préférable d’enter par vent calme car les bouées bordant le canal et il y en a très peux, s’il vente ne sont pas visible à cause des vagues.

Donc le choix du départ et des conditions météo en route sont essentiel. De Marathon à Hemingway il faut compter une trentaine d’heures. Hemingway n’est qu’a 90 milles de Key West. Mais la traversé du Golf Stream a ce niveau est aussi a considérer, car un courant venant de l’Ouest de 3 nœuds s’oppose aux vents dominant venant de l’Est,  ce qui provoque des vagues à crête déferlante. Donc la aussi un vent calme est suggérer.

Au milieu de la semaine prochaine une fenêtre météo s’annonce intéressante, mais la météo bouge et ce transforme rapidement dans la région, qui est la jonction de plusieurs systèmes qui interagissent entre eux.

Je vous ai mi une carte montrant le chemin que je devrai parcourir. Premièrement 8 heures de navigation de Marathon a Key West par le Hawks Chanel qui ce situe entre le ban de corail et la côte. Je coucherai probablement à l’ancre à Key West. Le lendemain matin je partirai tôt afin de me rendre le plus a l’ouest possible dans le West Chanel et en début d’après-midi s’amorcera la d’essente vers La Havane, afin d’arrivé au petit matin où les vents sont les plus faible. Vu le fort courant du Golf Stream on doit prendre un angle de dérive pour compenser, qui sera ajuster au fur et a mesure de la traversé. Aujourd’hui grâce au GPS c’est un jeu d’enfant.

Je vous ai mi aussi une vue aérienne de la marina d’Hemingway, où on voie l’étroitesse de l’entré du canal.
Carte de Marathon à la marina Hemingway pret de La Havane, on voie bien l'angle de derive que je devrai prendre pour m'opposer au courant de 3 noeuds du Golf Stream

Vue aérienne de la marina d'Hemingway, on voie bien l'étroitesse du canal d'entré.

jeudi 12 janvier 2012

Un nouvel équipié

Vendredi dernier est arrivé mon nouvel équipier Munir. Une personne que j’ai trouvée sur internet. Très peux d’expérience et qui na jamais connue la navigation en mer, il a un voilier de 25 pieds et il tire des bords dans le bassin de la ville de Québec depuis trois ans. Donc c’est logique qu’il veuille allez plus loin dans son expérience et apprentissage, vu qu’il adore naviguer a voile.

Mais la différence entre le rêve et la réalité est parfois très différente. Hier après seulement 4 jours Munir quitte le bord.

Loin de moi l’idée de diminuer ou d’accusé Munir de quoi que ce soit, bien au contraire il est seulement victime de l’image qu’ont ce fait de la navigation à bord d’un voilier. Pour avoir communiqué des dizaines de personnes voulant vivre cette aventure, je réalise qu’il y a certaine constante; ils veulent naviguer et s’arrêter le moins possible. Ils veulent naviguer lorsqu’il vente et ne s’arrêter que lorsqu’il ne vente plus.

La réalité est très loin de cela car lorsqu’on vie abord d’un voilier depuis plusieurs mois, on est très heureux de s’arrêter uniquement pour le plaisir de s’arrêter et de naviguer par vent calme……pourquoi ce faire brasser inutilement et de risquer de briser le bateau, car on est en vacance.

Vous voyez le contraste entre les besoins, les uns qui aspirent au grand frisson et les autres aux simples plaisirs de vivre abord de son voilier.

Si je parle des équipiers aujourd’hui c’est pour donner un peu d’information à ceux qui cherche un embarquement, et qui désirent vivre les embrun qui jaillissent au dessus de la proue jusqu'à la station de pilotage a l’arrière, de vérifier à deux fois avant d’accepter un embarquement car vous risquez d’être déçus et ne pourrez d’aucune façon influencer le maître de bord de vous faire vivre votre grand frisson si la sécurité des gens ou de son bateau sont en cause.

Aussi les temps d’arrêt son souvent très long dans les escales, pour de multiples raisons; réparation, entretient, fatigue accumulé et autre, mais ces temps d’arrêt font partie intégrante du voyage.  Mais c’est très difficile à vivre pour celui qui rêve d’action d’être dans l’inaction et de n’avoir pas grand-chose à faire sur le bateau.

Il y a bien d’autre point que j’aimerai aborder ici, comme l’argent, les taches, la bouf et bien d’autres sujets. Je garde cela pour une autre fois, mais les relations capitaine-équipier sont à démystifier.

Et pour ceux qui ce demande ce que je vais faire sans équipage, et bien mon bateau ce manœuvre comme un charme en solitaire les amis.

mercredi 4 janvier 2012

Hospital pour tortue de mer


Les USA est un pays de contradiction, je vous en soumets une, et je sais à l’ avance que tous ne seront pas en accord avec moi, donc le sujet devient intéressant et même passionnant.



A Marathon il y a un hôpital pour les tortues de mer, rien de moins. Un endroit très bien organisé. Avec des ambulances prêtes à partir 24h par jour. Cette hôpital soigne et fait la réhabilitation des tortues de mer, espèce en voie d’instinction.



C’est merveilleux et extraordinaire la mobilisation de cette organisme qui s’est donner comme mandat de sauver cette merveilleuse créature.



Mais aussi amène un questionnement. Et j’aimerais bien connaître l’opinion des minorités des USA comme par exemple ceux qui vivent à Chicago, ou dans des ghettos de New York de Los Angeles pour ne nommer que ceux-ci qui ont de la difficulté à se faire soigner.



J’applaudis cet engagement de ces spécialistes de la tortue de mer et je me demande comment une contradiction aussi grande peut arriver dans un pays tel que les États-Unis d’Amérique.



Pour ceux qui se demandent quels sont mes projets, mon nouvel équipier Jean-Munir sera ici vendredi soir de cette semaine et nous partirons pour Cuba à la prochaine fenêtre météo.



Je vous ai mis aussi une photo d’un endroit où j’aime venir méditer et d’une fleur que je vous offre avec plaisir.

Donc voici les photos……. les dernières de Marathon avant mon départ pour Cuba.
Hospital pour tortue de mer de Marathon

2 ambulances prêtent a démarrés 24 h par jour pour porter secour aux tortues en difficultées

Un des tableaux explicatif a l'interieur du centre ouvert au public.

Je vous l'offre avec plaisir !

Mon endroit preferer pour méditer.